Tohu va bohu est un film d’une dizaine de minutes dans un format panoramique, pensé comme un paysage traversé par des figures animées. L’environnement sera celui d’un village situé dans les montagnes avec pour protagonistes un ensemble de villageois·e·s et d’animaux. Progressivement, chacun·e sera contaminé·e par une épidémie dansante, se retrouvant cul-par-dessus-tête dans la plus grande confusion.
Lou Le Forban, extrait de la note d’intention du film
Qu’est-ce qui constitue un environnement et de quelles manières pouvons-nous le représenter ? Inventer un paysage est toujours le fruit d’une combinaison d’éléments (reliefs, végétaux, animaux, humains, astres, sentiers, villes, conditions météorologiques…). C’est le jeu auquel s’est prêtée Lou Le Forban, l’année dernière, pour les décors de son film Tohu va bohu.
Le projet dans son ensemble est pensé comme un collage propice à la co-existence de différents imaginaires, sons, époques, et régimes d’images. L’un des enjeux plastiques est la création d’une fable par l’hybridation de différentes techniques d’animation (3D, dessin numérique et traditionnel, prises de vues réelles…).
Lou Le Forban, extrait de la note d’intention du film
Dans la vidéo ci-dessous, l’artiste retrace les différentes étapes de travail sur la création du décor de son film, mêlant dessin, collage et modélisation 3D.
Ce projet se construit autour de deux sources qui décrivent des phénomènes de danses collectives incontrôlables. Un évènement historique, l’épidémie de peste dansante de 1518 ayant eu lieu à Strasbourg, et la nouvelle de Jean Giono, Le prélude de Pan, publiée en 1932.
Lou Le Forban, extrait de la note d’intention du film