
» Le point de départ plastique de notre recherche, à la lisière entre sculpture et film, est l’envie de mettre l’image à l’épreuve du paysage marin : réaliser des outils optiques en verre entre la camera obscura et la lentille, créés à partir de diatomées et d’autres microalgues photosensibles. Les objets-outils viendraient capter le paysage marin avec la matière même dont il est composé à l’échelle microscopique. Les lieux-seuils entre mondes terrestres et mondes aquatiques seront les lieux de captation privilégiés. Comme des yeux du paysage, lovées au creux d’un rocher côtier, enfouies dans le sable d’une plage ou flottant comme une bouée, ces camera obscura prendraient une empreinte du paysage, un autoportrait, en suivant les aléas de la lumière, des vagues et de la terre. »
















La post-production du film



